L'intérêt du granulat marin Une ressource de proximité qui répond à de nombreux besoins
Les principes d'exploitation Les différentes étapes
Les données clés Connaître les chiffres pour comprendre l'activité
Une industrie responsable Maitrise des impacts et suivi environnemental
Taxes et redevances Contributions économiques de l'activité
Nos interlocuteurs Dialogues avec les parties prenantes
Les granulats marins en vidéos Comprendre en quelques minutes l’extraction marine
Ressources en France D’où viennent et où sont localisés les granulats marins ?
Planification maritime Documents cadres de planification des granulats marins
Trait de côte Pas de lien établi avec l'extraction de granulat marin
Recherche appliquée Des partenariats scientifiques
Archéologie préventive en mer Gestion des épaves et objets sur le fond
Santé et sécurité Un engagement de la profession
Connaissance du milieu Une profession engagée pour la biodiversité
RSE Responsabilité sociétale des entreprises : des pratiques au quotidien
L’acquisition de connaissances sur la biodiversité marine du milieu dans lequel se situe le projet et l’adaptation en conséquence de ses modalités d’exploitation sont une mesure de réduction permettant de faciliter la recolonisation pour un retour de la biodiversité et ainsi la résilience (1) du milieu.
L’exploitation en mer ne permet pas une remise en état après exploitation, comme cela est le cas pour les carrières terrestres. La profession applique donc l’évitement et la réduction dans la construction de ses projets et adapte ses modes d’exploitation pour favoriser la recolonisation des espaces exploités.
Dans certains contextes, la diversification des habitats issues des extractions peut être favorable à la biodiversité. L’extraction des granulats marins peut entrainer une modification de la granulométrie et de la forme (topographie) des fonds marins qui peut engendrer une modification, appauvrissement comme enrichissement, des peuplements benthiques (1) et halieutiques (2). En fonction des peuplements benthiques qui recoloniseront naturellement les fonds après exploitation, les peuplements halieutiques qui s’en nourrissent recolonisent également la zone mais peuvent être modifiés.
Pour exemple sur le site de Dieppe (76), l’extraction a permis l’apparition de la morue, espèce OSPAR, qui n’était pas présente avant.
La profession est membre de différentes instances ou organisations
qui lui permettent de partager les bonnes pratiques appliquées ou tout
simplement de transmettre son expertise sur le sujet de la biodiversité.
De ce fait, l’UNPG participe activement aux travaux :
La profession suit les recommandations du Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM) et contribue à la connaissance : l'ensemble des données et connaissances obtenues via le GIS SIEGMA (Groupement d'intérêt scientifique Suivi des impacts de l’extraction de granulats marins)
a notamment été transmis au CIEM. L'UNPG est également engagée depuis
2011 dans la stratégie nationale pour la biodiversité aux côtés du
ministère de l'Environnement.
Il est important de faire apparaître la contribution positive que ce secteur industriel peut apporter grâce aux données acquises sur les sites qui permettent de mieux appréhender l’évolution du milieu marin dans lequel s’exerce l’activité. Ceci permet également aux interlocuteurs administratifs, aux utilisateurs du milieu (pêcheurs, plaisanciers…) et aux ONG de disposer d’informations robustes et intégrées en matière d’exploitation des granulats marins.
En effet, l’activité extractive en mer, notamment grâce aux bilans environnementaux effectués sur sites dans le cadre des suivis de l’activité, a un fort potentiel de contribution à la connaissance du milieu marin, et plus particulièrement de ses fonds.
Les impacts sur la biologie marine sont mesurés selon la méthode BACI (Before/After control Impact) à partir d’un état initial et d’un suivi tout au long de la vie du site. Ces éléments font l’objet d’une expertise scientifique par l’IFREMER, afin de déterminer les enjeux au cas par cas, ce qui peut engendrer une adaptation de l’exploitation et du suivi environnemental. Les impacts sur la biologie marine benthique (1) et halieutique bentho démersale (3) sont donc connus grâce à ces suivis et maitrisés.
Depuis plusieurs années, l’UNPG et ses entreprises sont engagées en matière de prise en compte de la biodiversité. Ainsi, l’UNPG était engagée au titre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité de 2011 à 2020 et son engagement a été reconnu en 2012 et en 2016 par le Ministère.
Aujourd’hui, l’UNPG est engagée dans un plan d’actions pour le dispositif " engagés pour la nature ". Ce dispositif a été mis en place par l’Office Français de la Biodiversité et l’UNPG rédige actuellement un dossier pour devenir « Partenaire Engagé pour la Nature ».
(1) Benthique :
Relatif au fond des eaux ; qui vit au fond des eaux. La faune et la flore benthiques.
(2) Halieutique :
Qui concerne la pêche, les espèces pêchées.
(3) Bentho démersale : qui vit en pleine eau mais à proximité du fond.
DÉTENTEUR DES AUTORISATIONS : S.N.C Graves de Mer
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