L'intérêt du granulat marin Une ressource de proximité qui répond à de nombreux besoins
Les principes d'exploitation Les différentes étapes
Les données clés Connaître les chiffres pour comprendre l'activité
Une industrie responsable Maitrise des impacts et suivi environnemental
Taxes et redevances Contributions économiques de l'activité
Nos interlocuteurs Dialogues avec les parties prenantes
Les granulats marins en vidéos Comprendre en quelques minutes l’extraction marine
Ressources en France D’où viennent et où sont localisés les granulats marins ?
Planification maritime Documents cadres de planification des granulats marins
Trait de côte Pas de lien établi avec l'extraction de granulat marin
Recherche appliquée Des partenariats scientifiques
Archéologie préventive en mer Gestion des épaves et objets sur le fond
Santé et sécurité Un engagement de la profession
Connaissance du milieu Une profession engagée pour la biodiversité
RSE Responsabilité sociétale des entreprises : des pratiques au quotidien
Son intérêt réside dans le fait qu’il s’agit d'une ressource :
Au
regard de la façade maritime dont dispose la France, les granulats
marins constituent une ressource à part entière pour l’approvisionnement
des chantiers et ouvrages structurant les territoires littoraux et raccordés aux hinterlands portuaires. Sur
les départements côtiers, le granulat marin représente 20 à 60 % de la
réponse aux besoins. Sur certaines zones côtières, comme sur Le
Havre-Fécamp, il répond même à 80 % de la consommation. Aujourd’hui, les concessions
autorisées sont localisées entre Dieppe et l’estuaire de la Gironde. En 2020, elles occupent 185 km², soit 0,03 % de la Zone Économique Exclusive
métropolitaine (une ZEE est un espace maritime qui s’étend au-delà de la
mer territoriale et sur lequel un État côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources). Les sites actuellement
autorisés se situent jusqu’à 50 km des côtes. En France, les
extractions, de quelques mètres d’approfondissement, sont réalisées entre 15 et 45 mètres sous le niveau de la mer.
Les granulats marins répondent à différents usages :
L’exploitation de granulats marins répond à un besoin : le besoin d’approvisionnement durable des territoires littoraux en matériaux de construction. A ce titre, il n’y a pas de surproduction. D’ailleurs, la production suit les évolutions du marché. Il faut savoir que la totalité des volumes extraits est déchargée à terre et valorisée. L’extraction de granulats marins ne produit donc pas de déchet de matériaux.
C’est une ressource locale qui répond au principe de l’utilisation du bon matériau au bon endroit pour le bon usage développé par la profession. Cela signifie qu’une ressource sera préférée pour répondre à un besoin en fonction de ses caractéristiques, au plus proche du besoin à combler. La zone de chalandise du granulat marin est, en effet, de 30 à 50 km par camion et sur de plus longues distances lorsque les chantiers peuvent être alimentés par barges fluviales. Le fait que le granulat marin voyage peu permet de limiter les impacts liés à l’émission de CO2 induits par les transports. Ce matériau est donc un atout pour limiter les émissions de CO2 dans les territoires.
L’entretien des navires, sous pavillon français, fait appel au savoir-faire et aux entreprises locales portuaires (chantiers navals). L’avitaillement de ces navires contribue à l'activité des coopératives maritimes et l'emploi de marins participe à la dynamique de l'économie locale. Les granulats marins étant utilisés dans la construction et pour l'agriculture, ils se situent en amont de filières importantes, créatrices d’emplois sur les territoires littoraux.
L’éloignement des gisements de la bande côtière souhaité par l’État a nécessité la mise en œuvre de nouveaux navires. Ces navires, de dimension plus importante, ne peuvent plus accéder à des terminaux portuaires de petite taille, ce qui a engendré l’arrêt de leur approvisionnement. Cette situation, qui a eu pour conséquence l’arrêt de l’activité commerciale suite à la cessation de l’approvisionnement par navire extracteur, concerne les ports de : Redon, Saint-Julien-de-Concelles (en amont de Nantes) et Pontrieux. Aujourd’hui, les ports dépendants de l’activité granulats marins à plus de 50 % sont Dieppe, Quimper, Lézardrieux, Tréguier et Les-Sables-d’Olonne.
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